Nathalie Kosciusko-Morizet s'en est prise samedi à François Hollande qui se servirait de Dominique Strauss-Kahn comme «témoin de moralité», après les affirmations de l'ex-directeur général du FMI mettant en cause des personnes liées à Nicolas Sarkozy dans l'affaire du Sofitel.
Pour la porte-parole du candidat UMP à la présidentielle Nicolas Sarkozy, son rival socialiste «vient de se trouver un nouveau témoin de moralité en la personne de Dominique Strauss-Kahn». «Un témoin de moralité qui est mis en examen pour proxénétisme aggravé», a ironisé «NKM» auprès de l'AFP.
Selon elle, M. Strauss-Kahn «dénonce 'les hommes de Nicolas Sarkozy'» dans l'affaire du Sofitel de Manhattan qui a fait échouer sa candidature à l'Elysée.
«Vraiment ils sont forts les hommes de Nicolas Sarkozy!», a-t-elle lancé en raillant: «depuis 20 ans ils ont réussi à inciter M. Strauss-Kahn à la débauche avec le succès qu'on a vu, et (…) aussi ils ont contraint François Hollande à ne pas dénoncer ces agissements».
Car, pour l'ancienne ministre, «comme premier secrétaire du PS» (entre 1997 et 2008, ndlr), M. Hollande «était forcément au courant comme il était courant des affaires Guérini et consorts».
Le journaliste américain Edward Epstein, qui publie un livre sur l'affaire du Sofitel de Manhattan, affirme que DSK était surveillé par les «services français» plusieurs semaines avant l'épisode du 14 mai 2011, dans une intervie