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Libération

DSK gâche la fête

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La réapparition de l’ex-directeur du FMI embarrasse le PS.
publié le 29 avril 2012 à 22h26

Une grosse boulette et un gros boulet. A une semaine du second tour, les socialistes se seraient bien passés de voir Dominique Strauss-Kahn surgir dans la campagne présidentielle. Et plutôt deux fois qu'une : avec ses propos à forte teneur complotiste sur l'affaire du Sofitel de New York reproduits dans le Guardian, puis son apparition à la fête d'anniversaire de Julien Dray samedi soir à Paris. Dans un restaurant parisien de la rue Saint-Denis où une brochette de dirigeants du PS avait aussi été invitée, dont le directeur de campagne de François Hollande, Pierre Moscovici, son dircom, Manuel Valls, et Ségolène Royal. Qui, comme l'ex-candidate à l'Elysée l'a expliqué hier en marge du meeting de Bercy, ont eu «un peu» le sentiment de s'être fait piéger. «Il faut savoir se sortir des pièges», ajoute-t-elle, racontant aux journalistes comment elle a tourné les talons dès l'arrivée de l'ex-directeur du FMI mis en cause dans plusieurs affaires de mœurs. «Il est hors de question que je rencontre, de ma vie, Dominique Strauss-Kahn, au nom du respect des droits des femmes et de leur dignité.»

Mais, au PS, l'embarras est palpable face à ce qui, au mieux, constitue une gaffe, mais qui, au pire, passe pour un excès de confiance teinté d'arrogance dans la dernière ligne droite. «Une belle connerie», résume un parlementaire, qui s'interroge sur la «boussole perdue» de Dray en politique. «La seule fête que nous devons organiser, c'e