Pour la plupart des éditorialistes jeudi, le seul débat entre les deux candidats avant le second tour «ne devrait pas provoquer de séisme électoral», le favori des sondages François Hollande ayant de plus «marqué des points» quant à sa stature présidentielle.
Dans L'Est Républicain, Rémi Godeau estime que «ce rendez-vous qualifié de crucial, ne devrait pas provoquer de séisme électoral».
Philippe Waucampt (Le Républicain Lorrain) a assisté à «un beau combat qui ne modifiera pas vraiment le rapport des forces dimanche», et note que «François Hollande, dans le comportement et l'attitude, a été le plus présidentiel des deux, jouant en quelque sorte le coucou du nid sarkozien».
François Hollande «avait pour objet de montrer qu'il était capable d'avoir une stature présidentielle ; il a sur ce terrain marqué des points», affirme Patrick Pépin dans Nord Eclair.
Nicolas Demorand de Libération fait partie de ceux estimant que «la dynamique propre du débat aura permis d'éviter la juxtaposition des langues de bois, le choc des slogans