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Bayrou : «François Hollande, c’est le choix que je fais»

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Sans donner une consigne de vote mais son jugement personnel, le leader du Modem a estimé qu'il ne «retrouvait pas ses valeurs» dans le discours de Sarkozy.
François Bayrou, le 3 mai 2012. (Photo Bertrand Langlois. AFP)
publié le 3 mai 2012 à 21h24
(mis à jour le 3 mai 2012 à 21h44)

Un petit geste de la main depuis son pupitre pour faire stopper les applaudissements des cadres du Modem. Ce jeudi soir, au QG parisien du parti centriste, François Bayrou vient de livrer, non pas «une consigne de vote» en vue du second tour de la présidentielle, mais son «jugement personnel». Le soutien à Nicolas Sarkozy écarté, l'option du vote blanc qui «serait de l'indécision» éliminée, l'ex-candidat conclut: «Reste le vote François Hollande, c'est le choix que je ferai».

«Un choix historique, le premier pas vers une union nationale, un rassemblement le plus large possible, se félicite le vice-président du Modem, l'eurodéputé Robert Rochefort. Nous allons au bout de l'indépendance en ayant le courage de dire les choses. Mais ce n'est en aucun cas une allégeance» au socialiste.

«Je ne suis pas une homme de gauche, je ne deviendrai pas un homme de gauche, je suis un homme du centre et j'entends le rester», professe d'ailleurs Bayrou, qui dit s'être déterminé en fonction des réponses apportées par les deux finalistes à sa lettre ouverte, de leurs interventions entre les deux tours et au lendemain du débat télévisé.

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