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Douste-Blazy ne votera pas Sarkozy au second tour

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L'ancien ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy. (Photo Reuters)
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publié le 3 mai 2012 à 12h42

L’ex-ministre UMP Philippe Douste-Blazy, proche de François Bayrou, a annoncé jeudi qu’il ne voterait pas pour Nicolas Sarkozy, «le rôle du président de la République» étant de «rassembler et non flatter les extrêmes», sans pour autant préciser s’il votera pour François Hollande.

«Le 6 mai 2012 restera gravé dans ma mémoire, car pour la première fois de ma vie, je ne vais pas pouvoir voter pour le candidat de mon camp. Non pas que je sois devenu de gauche», déclare-t-il dans une tribune publiée dans Le Monde.

«Mon engagement politique, ma famille de pensée c’est le centre droit, avec ses valeurs humanistes et européennes (...) J’y resterai fidèle», souligne le secrétaire général adjoint des Nations unies et président d’Unitaid.

S’il est «d’accord» avec Nicolas Sarkozy sur le fait que «la notion de frontière est capitale, vitale, cruciale pour un peuple», il «reproche» au président sortant de «faire de la frontière le coeur de tous nos problèmes, coeur du problème de l’immigration, coeur du problème économique, coeur du problème de la réciprocité, coeur de la lutte contre les dumpings, coeur du problème fiscal, coeur de la lutte contre les trafics».

Porte blindée

«Ce que je reproche à Nicolas Sarkozy, c’est d’abîmer l’idée de frontière et de proposer aux générations futures comme idéal une porte blindée car, à l’opposé de lui, je pense que le propre d’un homme politique est d’aider son peuple à embrasser de nouvelles frontières», ajoute M. Douste-Blazy en citant en exemple Kennedy, Schuman, Ad