Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a estimé jeudi que Nicolas Sarkozy était apparu comme un «président dans la modernité» face à François Hollande «très IVe République».
Alain Juppé a qualifié, auprès de l'AFP, le débat qui a opposé les deux finalistes de la présidentielle de «utile» et «bien jaugé entre deux personnalités», mais regretté qu'on n'ait «pas eu le temps d'aborder la politique étrangère et européenne».
Il a trouvé le président candidat de l'UMP «pugnace, précis, cohérent développant avec précision ses propositions concernant l'emploi et la compétitivité» face au candidat socialiste qui a montré «une obsession du passé».
Alain Juppé a relevé que François Hollande n'avait pas apporté d'«éléments probants sur le financement des 65 000 emplois qu'il veut créer dans la fonction publique», ni fait preuve de «cohérence budgétaire».
«On a vu la différence entre un président dans la modernité et quelqu'un de très IVe République» qui renvoie les «décisions à des commissions».
«Je suis conforté dans mon choix», a-t-il dit.
S'agissant d'Europe Ecologie-Les Verts, le ministre a estimé qu'«ils devaient être mal à l'aise» et étaient «les dindons de la farce» puisque François Hollande a «confirmé la construction de l'EPR et juste la fermeture de Fessenheim».
Quant aux électeurs de François Bayrou, le maire de Bordeaux a fait valoir que «