Gérard Longuet, ministre de la Défense, a assuré jeudi n'avoir «jamais parlé de négociation avec le FN», en commentant les critiques dans son camp sur ses propos dans Minute voyant en Marine Le Pen, présidente du FN, un «interlocuteur» possible de l'UMP.
Dans une interview au Figaro, Gérard Longuet déclare : «En douze ans de présidence de la région Lorraine, j'ai gouverné avec succès contre la gauche et sans le Front national.»
Les vives réactions hostiles de Jean-François Copé ou François Fillon ne le surprennent pas «parce qu'ils n'ont pas lu mon texte et réagissent au titre qui n'est pas de moi et qui a été instrumentalisé par le PS. A aucun moment, je n'ai parlé de négociation, mais j'estime que débattre avec un adversaire est un devoir pour tout homme politique. A ma connaissance, le FN n'est pas un parti interdit par la loi. Débattre ce n'est pas construire, c'est clarifier les différences».
Interrogé sur son attitude en cas de duel PS-FN, il répond : «C'est un cas de figure que l'on peut éviter presque partout par l'entente forte du centre et de la droite. Je le répète, l'alliance du centre et de la droite est la plus solide et la plus porteuse. Laissons aux socialistes et à eux seuls la responsabilité de ce dilemme.»
Quant à la demande de démission venue de dirigeants socialistes, M