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Libération

L'avocat de l'ex Premier ministre libyen réfute tout financement de la campagne de Sarkozy

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publié le 4 mai 2012 à 0h10

L’avocat français Marcel Ceccaldi, qui dit défendre l’ex-Premier ministre libyen al-Baghdadi al-Mahmoudi incarcéré en Tunisie, a nié jeudi que celui-ci ait reconnu, via des avocats tunisiens, que le régime Kadhafi avait financé la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy.

Dans une déclaration à la presse jeudi à Tunis, l’avocat Bechir Essid, qui affirme également représenter al-Baghdadi al-Mahmoudi, avait affirmé que l’ancien Premier ministre soutenait que Mouammar Kadhafi avait financé la campagne de Nicolas Sarkozy, avançant un montant de quelque 50 millions d’euros.

«En ma qualité d'avocat d'al-Baghdadi al-Mahmoudi, et sur instruction de ce dernier, je démens formellement les allégations de Bechir Essid», a déclaré Me Ceccaldi.

L’avocat a annoncé une conférence de presse vendredi après-midi à Paris (VIIe). Il a précisé que Mahmoud Abou Chahala, le gendre de l’ex-Premier ministre, s’expliquerait à cette occasion par téléphone sur la situation de son oncle en Tunisie.

«La conférence de presse sera également l'occasion de faire le point sur l'affaire Bachir Saleh», a indiqué Me Ceccaldi, qui est également un des avocats de ce dernier.

Ancien directeur de cabinet de M. Kadhafi, M. Saleh est recherché pour fraude via Interpol par Tripoli, qui a demandé à Paris son extradition.

Les déclarations de Me Essid avaient semblé corroborer des accusations lancées le week-end dernier par le site d'information Mediapart, qui a publié une note controversée affirmant que Tripoli avait