L'ancien ministre Christian Estrosi a averti dimanche soir que «personne ne doit remettre en cause la légitimité de Jean-François Copé» à la tête de l'UMP, après la défaite à la présidentielle de Nicolas Sarkozy.
«Je serai un des plus combatifs pour dénoncer toute attitude qui tendrait à diviser notre famille politique. Il y a une légitimité en place, celle de Jean-François Copé, et personne d'entre nous ne peut se permettre de remettre en cause sa légitimité», a déclaré à l'AFP le député-maire UMP de Nice, ancien adversaire résolu du secrétaire général de l'UMP, dont il s'est fortement rapproché ces derniers mois.
«Il y a un troisième tour à jouer, les législatives» de juin, a-t-il souligné. «Ce n'est pas parce qu'on a mis M. Zapatero à l'Elysée qu'on doit mettre M. Papandréou à l'Assemblée nationale», a ironisé M. Estrosi en allusion aux deux anciens dirigeants socialistes, espagnol et grec.
«Je suis très triste, d'abord pour mon pays. Je respecte le vote des Français mais la politique qui nous est promise par François Hollande ne préjuge rien de bon pour l'avenir», a-t-il ajouté.
«Je suis triste également pour mon ami Nicolas Sarkozy, qui a tant donné de lui-même. L'heure du bilan viendra très, très vite et lui donnera raison. Nicolas Sarkozy s'est montré un grand chef d'Etat, reconnu par la planète, qui a permis à notre pays d'échapper aux crises qu'ont connues un certain nombre de démocraties en Europe», a souligné l'anc