Pour la nuit des longs couteaux, il faudra encore patienter un peu… «Et non, ce n'est pas aujourd'hui que l'UMP va exploser», souriait, hier, le très sarkozyste député de la Somme Alain Gest, ironisant sur les sombres pronostics des commentateurs.
Au lendemain de la défaite, les responsables de l’UMP étaient réunis hier à Paris pour un bureau politique extraordinaire. Ils en sont sortis remontés à bloc, affichant ostensiblement une combativité intacte devant la foule des journalistes massés dans le hall du siège de l’UMP, rue de Vaugirard.
D'Edouard Balladur au jeune Guillaume Peltier, du fondateur de la droite populaire Thierry Mariani à l'écolo-bobo Chantal Jouanno, toutes les générations et toutes les sensibilités de la majorité sortante se sont efforcées de convaincre que la droite n'avait «jamais été aussi unie». Et qu'elle gardait toujours bon espoir de convaincre une majorité de Français lors des élections législatives des 10 et 17 juin.
Armée mexicaine. Privée de chef depuis l'annonce de la retraite de Nicolas Sarkozy (lire ci-dessous), l'UMP est entrée dans une délicate transition qui prendra fin à l'automne, avec l'élection par les militants de son nouveau président. Un poste que se disputent depuis plusieurs mois, par entourages interposés, le Premier ministre, François Fillon, et le secrétaire général du parti, Jean-François Copé. Dès la semaine dernière, les deux frères ennemis de la droite étaient convenus de ne pas tomb