Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, a espéré lundi que président élu François Hollande et son prochain gouvernement auront un «dialogue social normal» avec les organisations syndicales.
«J'espère que nous aurons un dialogue social normal, c'est-à-dire dans le respect du rôle des interlocuteurs», a affirme le numéro un de FO, en écho aux propos de François Hollande se présentant comme un candidat normal.
Selon Jean-Claude Mailly, «des relations normales, cela veut dire qu'on ne soit pas critiqués, traités de corps intermédiaires, stigmatisés, car cela ne ferait qu'envenimer les choses», a-t-il dit en référence aux critiques adressées durant sa campagne par Nicolas Sarkozy aux syndicats.
Un «dialogue normal» veut dire aussi «qu'on n'a pas besoin d'inscrire dans la constitution qu'il faut nous consulter, avant de prendre une décision. En démocratie ça doit se faire naturellement», a-t-il jugé. Dans son projet, François Hollande prévoit d'inscrire l'obligation de concertation avec les partenaires sociaux dans la Loi fondamentale.
Toujours «sur la méthode», M. Mailly souhaite «un président qui préside et un ou une Premier ministre qui gouverne». «Qu'on retrouve une distinction de rôle entre les uns et les autres, c'est important au plan démocratique», a-t-il estimé. Les syndicats reprochaient à Nicolas Sarkozy de monopoliser le pouvoir.
«Premier point de désaccord»
Interrogé sur la conférence sociale prévue à la mi-juill