Les réactions à l'élection de François Hollande ne se sont pas fait attendre dimanche soir parmi les dirigeants politiques du monde entier.
En Belgique
Le Premier ministre socialiste belge, Elio di Rupo, a salué «un ami qui devient président de la République» en célébrant à Paris la victoire de François Hollande, dont les propositions économiques vont selon lui avoir un «impact positif» en Europe. «C'est un moment de fête, c'est un ami qui devient président de la République», a déclaré Elio di Rupo, invité de Martine Aubry à Solférino au siège du PS puis place de la Bastille.
«Les propositions de François Hollande en matière de relance de l'économie (....) auront un impact positif sur l'ensemble des Européens et dans les instances européennes», a-t-il estimé, niant le fait que la France et la Belgique soient seuls face aux gouvernements conservateurs. «C'est une vision qui est totalement erronée. Il y a un mouvement d'intellectuels, d'économistes», a-t-il estimé. «Il faut amplifier le mouvement et l'arrivée d'un président français qui a cette volonté est un fait très important». «En Europe, on doit maintenir un cap de rigueur pour éviter davantage de spéculation mais il nous faut une relance économique importante sans quoi l'ensemble des Européen vont davantage souffrir», a assuré le chef du gouvernement belge.
En Espagne
Le Premier ministre conservateur espagnol Mariano Rajoy a salué dimanche la victoire du socialiste, se disan