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Libération

Georges Tron confronté à ses accusatrices

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publié le 11 mai 2012 à 0h52

Le député-maire UMP Georges Tron, accusé de viols en réunion par deux ex-employées municipales de Draveil (Essonne), a été longuement confronté jeudi aux deux femmes qui démentent être les instruments d'un «complot politique» dénoncé par l'ancien secrétaire d'Etat.

Selon son avocat Me Olivier Schnerb, «la confrontation a donné exactement ce qu'en attendait Georges Tron». Il s'est refusé à tout autre commentaire, invoquant le respect du secret de l'instruction.

Les deux plaignantes, qui se retrouvaient pour la première fois en compagnie de Georges Tron depuis leur plainte déposée en mai 2011, ont également campé sur leur position. Georges Tron a été mis en examen le 22 juin 2011 pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité.

Eva Loubrieu, 37 ans, confrontée à l'ex-secrétaire d'Etat de 15H30 à 22H00, a dénoncé le «déni profond (de Georges Tron), quelles que soient les pièces qui lui étaient présentées, les interrogations des juges».

Virginie Faux, 35 ans, qui l'avait précédée dans la matinée, a indiqué avoir «maintenu ses déclarations». Selon Me Thierry Mudry, avocat des deux femmes, cette confrontation a démontré «le sérieux des accusations portées contre M. Tron».

Il a précisé que la théorie d'un complot fomenté par le FN était «l'argument de référence de M. Tron». «Toutes les personnes qui ont témoigné contre lui ne peuvent faire partie du complot qu'il dénonce», selon l'avocat.

Georges Tron