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Le reclassement, c’est maintenant

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Élysée. La majorité des conseillers du président sortant sont casés ou en passe de l’être.
Xavier Musca, secrétaire général de l'Elysée (ici en 2011). (photo Eric Feferberg. AFP)
publié le 11 mai 2012 à 22h06
(mis à jour le 12 mai 2012 à 16h20)

Encore trois jours pour terminer de vider les placards, les corbeilles et les boîtes mail, et organiser les pots d'adieu… L'Elysée change de peau. «Personne ne s'attarde», confie un conseiller. Beaucoup ont déjà la tête ailleurs. Nicolas Sarkozy compte les heures jusqu'à mardi matin, pour la passation de pouvoir avec François Hollande.

Et demain ? «Il va d'abord partir de longues semaines se reposer au cap Nègre pour profiter de sa famille», assure un proche. Ensuite, ce sera une nouvelle vie. Le Conseil constitutionnel, où il va siéger au côté de son président et ennemi juré, le chiraquien Jean-Louis Debré. Et, en parallèle, le barreau de Paris où l'ex-chef d'Etat compte bien reprendre son activité d'avocat. «Mais pour des activités essentiellement internationales», a fait savoir son entourage pour ne pas interférer avec son rôle au Conseil constitutionnel.

Testament. Pour encore trois jours, la transition est gérée par Xavier Musca, le secrétaire général. C'est lui, qui a réglé avec Pierre Moscovici, le directeur de campagne de François Hollande, la cérémonie du 8 Mai. Mercredi, il tenait une réunion avec le même Moscovici et Paul Jean-Ortiz, l'ex-patron du pôle Asie au Quai d'Orsay qui sert pour l'instant de sherpa au président élu. Au menu : le G8 et le sommet du G20 de la semaine prochaine.

Le cas de Xavier Musca est particulier, car son avenir va dépendre de… François Hollande. Selon toute probabilité, Nicolas Sarkozy devrait, d