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Portrait

Valérie Trierweiler, première dame en union libre

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Avant l’investiture, demain, de François Hollande, sa compagne confie à «Libé» vouloir continuer à travailler.
La journaliste et compagne de François Hollande Valérie Trierweiler le 9 janvier 2012 (Photo Fred Dufour. AFP)
publié le 13 mai 2012 à 22h26

C'était il y a sept ans. La journaliste de Paris Match guettait l'arrivée du nouveau Premier ministre sur le pavé de Matignon, dans la cohue des caméras et des micros. «A un moment, j'ai levé la tête et j'ai aperçu Marie-Laure de Villepin, qui regardait la scène derrière un rideau. Je me suis dit que je n'aimerais pas être à sa place, obligée d'être là et écartée de ce qui était en train de se passer. Elle avait un regard tellement triste…»

Patinoire. Demain à 10 heures, dans la cour de l'Elysée, Valérie Trierweiler fera ses premiers pas de First Lady sur les tapis rouges de la République. Ni tout à fait la même ni tout à fait une autre, sous les regards de ses ex-confrères qu'elle a longtemps tutoyés, auxquels elle s'est souvent confiée. Dedans, et dehors : «J'imagine le papier que je pourrais écrire…» Elle a passé son samedi, dernière journée «normale», avec ses trois fils de 19, 17, et 15 ans, remplissant des machines, pour se «rassurer avec le quotidien». La «réalité» commencerait mardi : «J'attends la passation de pouvoirs pour prendre conscience de l'étendue des problèmes. Pendant la campagne, je n'ai pas voulu penser à l'après, peut-être par superstition, peut-être pour gagner du temps. Mais maintenant, j'y suis.»

Première dame… «Un second rôle»,disait Danièle Mitterrand qu'elle a admirée : «L'expression est tellement désuète ! Cela ne me correspond pas.» Passent d