Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche aux législatives à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), a demandé lundi au PS «du respect», car lui n'est pas «nommé» dans un endroit sûr contrairement, a-t-il dit, à Martine Aubry ou Vincent Peillon.
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Evoquant sur France Inter le combat qu'il engage notamment face à Marine Le Pen, l'ex-candidat à l'Elysée (11,1%) a assuré : «Je n'y ai aucun intérêt personnel». Il a relevé que la présidente du FN a plus de quinze points d'avance sur lui et le PS plus de dix.
Il vient se confronter «à l'extrême droite qui est en quelque sorte la forme chimiquement pure (...) de la droite», a-t-il dit, vu que «M. Sarkozy a tellement extrême droitisé la ligne de la droite que lors que vous en tapez un, vous en tapez deux pour le même prix».
Quant aux socialistes, «ils devraient me respecter: sur place, leurs exploits ne sont pas si remarquables qu'ils ne doivent pas tenir compte du respect qu'ils doivent aux autres», a dit l'eurodéputé.
«Magnifique bravoure»
«C'est ça, la noblesse de la politique, c'est pas : les chefs vont dans des planques, des endroits où ils sont assurés d'être élus d'avance», a poursuivi M. Mélenchon. «Moi, je ne suis pas nommé p