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Libération

Pour l’UMP, Hollande a déjà tout faux

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L’opposition dénonce les impairs lors de la cérémonie.
publié le 15 mai 2012 à 21h36

La droite dénonce «l'inélégance» du nouveau locataire de l'Elysée. En quelques dizaines de minutes, selon plusieurs de ses porte-voix, il aurait commis plusieurs fautes lors de la passation de pouvoir, trahissant sa vraie nature, «brutale» et «manichéenne».

Par respect pour les institutions de la République, ni le patron de l’UMP, Jean-François Copé, ni le Premier ministre, François Fillon, n’ont souhaité commenter à chaud la cérémonie d’investiture et le premier discours du président élu. Mais ils se gêneront sans doute moins ce matin, à l’occasion du bureau politique du parti.

Toutefois, dans l'entourage de Jean-François Copé, on notait dès hier que François Hollande avait été «très discourtois» en tournant le dos à Nicolas Sarkozy après l'échange de leur dernière poignée de main. Tous ont en mémoire l'image de Sarkozy en 2007, raccompagnant Chirac dans la cour de l'Elysée jusqu'à son véhicule, puis attendant que celui-ci ait effectivement quitté le palais pour tourner les talons. Rien de tel hier. «Hollande a donné le signal de la cérémonie d'investiture alors que son prédécesseur n'avait pas quitté l'Elysée», s'étranglait un cadre de l'UMP.

Coup de pied de l'âne. Quelques instants plus tard, dans sa première allocution, le nouveau chef de l'Etat réservait à l'ancien une nouvelle humiliation. «En cet instant où je suis chargé de présider aux destinées de notre pays, […] je salue mes prédécesseurs», a décl