Ségolène Royal (PS) a indiqué mardi sur BFMTV-RMC avoir «décidé» de ne pas participer à la cérémonie de passation de pouvoirs entre Nicolas Sarkozy et François Hollande afin que «cette place soit pleinement occupée» par son ex-compagnon et père de ses enfants.
«Je ne le regrette pas, puisque je l'ai décidé», a déclaré la présidente de Poitou-Charente. «Je ne veux pas alimenter cette chronique, ma responsabilité de femme d'Etat m'a fait évaluer la situation et je pense que dans ce moment, pour que cette place soit pleinement occupée par le président de la République, je me devais d'être momentanément en retrait», a-t-elle ajouté.
Elle a estimé qu'il ne fallait pas qu'il puisse y avoir «de digressions sur d'autres sujets». «Je suis l'ancienne candidate, nous avons eu une vie commune très longue, cela m'aurait fait plaisir d'être là», mais «il y a eu une pression médiatique qui a monté», a-t-elle souligné expliquant qu'une chaîne de TV voulait l'emmener «en caméra embarquée» depuis son domicile.
«Pas de parallèle avec 2007»
«J'ai pensé, en responsabilité, qu'il était bon pour le nouveau président de la République et pour l'histoire qui est en train de s'écrire que je reste momentanément en retrait», a-t-elle insisté.
Interrogée sur l'absence de ses enfants à la cérémonie, elle a indiqué que «ce sont eux qui ont pris cette décision». «Nos enfants ont été invités par leur père, c'était affectueux et il a bien fait de le faire et en en parlant tou