Après Cécilia Sarkozy et sa robe d’investiture Prada en 2007, après Carla Bruni-Sarkozy et sa tenue de mariage Hermès en 2008, après les moult apparitions de la même Carla en Dior, voilà Valérie Trierweiler, Première Dame non mariée, qui fait également sensation en étant, autant que possible… «normale».
Dans son vestiaire, on ne trouve que du prêt-à-porter français, de bon goût, qui, s'il ne lui dessine pas une silhouette audacieuse (comme Carla ou Michelle Obama), lui garantit ce qui doit être le plus important à ses yeux (et aux yeux de la gauche) : avoir l'air chic sans trop en rajouter. Après cinq années de bling-bling, la tâche est rude que de zigzaguer entre le risque du too much et celui du terne. On soupçonne la nouvelle «patronne» de la France, d'une dégaine spontanément racée en trench mastic et lunettes mouche, d'avoir au fil des mois poli son style, comme pour le rendre plus terne, plus sourd (elle connaît le danger à paraître trop smart, trop élégante).
Hier, pour ses premiers pas à l’Elysée, elle portait une robe portefeuille en mousseline de soie noire signée Apostrophe, une longue veste blanc cassé de Tara Jarmon, des escarpins noirs et une pochette blanche. Si l’on ajoute Georges Rech à la liste de ses marques fétiches, on comprend que Valérie Trierweiler, connaissant parfaitement les codes de l’apparence (et sachant donc que la panoplie de la femme de pouvoir s’élabore avec précaution), a choisi d’occuper le créneau de la femme moderne, dans le vent