Menu
Libération
Interview

«La baisse du salaire des ministres est une mesure symbolique»

Article réservé aux abonnés
Le politologue Dominique Reynié juge la composition du gouvernement forte de nouveaux symboles, notamment la parité.
Dominique Reynié, directeur du think tank Fondapol (DR)
par Propos recueillis par Mélodie BOUCHAUD
publié le 17 mai 2012 à 16h05
(mis à jour le 17 mai 2012 à 17h15)

Pour le politologue Dominique Reynié, directeur du think tank libéral Fondapol, le nouveau gouvernement respecte pour la première fois ces trois principes: «une parité stricte, un vrai renouvellement et la promotion d'une nouvelle génération.»

La parité. «Ce qui me frappe avant tout c'est la parité. C'est une première dans l'histoire de la République. Ce gouvernement place la France parmi les pays européens les plus exigeants en la matière, les pays scandinaves et l'Espagne».


L'alternance. «En votant, les français ont choisi l'alternance, une alternance de gauche, mais aussi une gauche renouvelée. Le fait que l'on retrouve peu les historiques du PS montre que l'alternance a eu lieu aussi au sein de la gauche. La plupart des membres de ce gouvernement n'ont jamais exercé de fonction ministérielle, comme Geneviève Fioraso, Marisol Touraine ou encore Arnaud Montebourg. Si la plupart d'entre eux n'ont jamais exercé de fonction ministérielle, ils ont tous une expérience politique. Il faut faire confiance aux nouveaux talents. C'est un renouvellement, qu'il ne faut pas confondre avec le rajeunissement et l'apparition d'une nouvelle génération, incarnée par Najat