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Analyse

Front de gauche et écolos cherchent leurs places

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Candidatures dissidentes, surenchères… La gauche peine à se rassembler.
publié le 20 mai 2012 à 22h16

Avec 6 591 candidats en 2012 contre 7 639 en 2007, l’offre politique pour les législatives des 10 et 17 juin sera un peu moins fournie qu’il y a cinq ans. Cela fait quand même une moyenne de 11 candidats pour chacune des 577 circonscriptions.

Jusqu’au dernier moment - c’est-à-dire vendredi à 18 heures -, la bataille des investitures a été rude, notamment à gauche. L’unité de la future majorité dans les urnes n’est pas encore évidente.

Vendredi, PS, Europe Ecologie - les Verts (EE-LV) et le Front de gauche n'ont pu tomber d'accord pour présenter un seul candidat dans les circonscriptions où il y a un risque d'élimination de la gauche dès le premier tour. «Hégémonie» et «irresponsabilité» du PS, dénonce-t-on du côté communiste et de Jean-Luc Mélenchon. «Surenchère», rétorque-t-on du côté des socialistes et des écologistes. On a connu meilleure ambiance à gauche avant une échéance de cette importance.

Recul. «Ce n'est pas une méthode durable pour construire un pacte», critiquait hier Cécile Duflot, numéro 1 d'EE-LV, dans le Journal du dimanche. En plus des concurrents Front de gauche, présents dans la quasi-totalité des circonscriptions et qui visent la barre d'un groupe à 30 députés, les écologistes doivent aussi faire avec plusieurs dissidences socialistes. L'accord conclu en novembre avec le PS devait garantir à EE-LV des candidats uniques dans une soixantaine de circonscriptions et lui garantir un groupe à l'Assembl