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Interview

Parti pirate : «Nous avons beaucoup de propositions concrètes et qui ne coûtent rien»

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Maxime Rouquet, coprésident du PP et candidat dans la 10e circonscription des Yvelines.
Maxime Rouquet, 26 ans, co-président du PP et candidat dans la 10e circonscription des Yvelines. (Photo et logo Parti pirate)
publié le 21 mai 2012 à 13h33
(mis à jour le 21 mai 2012 à 16h34)

En Allemagne, le Parti pirate vient de rafler 7,6% des voix en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Et fait donc son entrée dans un quatrième parlement régional. Un score qui fait suite à d'autres bons résultats, notamment à Berlin. De quoi faire saliver le mouvement français, encore balbutiant, qui revendique un peu plus de 400 membres dans toute la France. Le Parti pirate a décidé de s'immiscer dans la bataille des législatives, avec 102 candidats déclarés. Maxime Rouquet, 26 ans, coprésident du PP et lui-même candidat dans la 10e circonscription des Yvelines, revient pour Libération sur les ambitions du Parti pirate.

A quoi ressemblent les membres du Parti pirate?

Nous sommes souvent caricaturés comme un parti de «jeunes» mais beaucoup de gens chez nous ont plus de 20 ou 30 ans! Mais c’est vrai, ce sont surtout des gens adaptés aux nouveaux usages. Ce sont des gens qui considèrent comme nous qu’Internet a amené un changement complet dans notre société. En dématérialisant les biens, on est passé à une économie d’abondance. Aujourd’hui on accède à tout avec une simple connexion internet : nous prenons acte de ce changement.

Comment est financé le Parti pirate?

Nos moyens sont très limités alors chacun s’organise comme il peut. Pour voter aux législatives, on va demander aux électeurs de venir sur Internet, d’imprimer et de découper leurs bulletins de vote eux-mêmes. Nous sommes tous bénévoles. Chacun contribue personnellement au