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Désistement républicain : le principe s’affermit au PS mais reste flou à l’UMP

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En cas de menace FN aux législatives, Aubry promet un soutien aux candidats de droite non frontistes.
Martine Aubry en avril 2012. (Photo Gonzalo Fuentes. Reuters)
publié le 23 mai 2012 à 21h57

Et pour le second tour ? Le premier tour des élections législatives n'est pas encore joué que se pose la question des désistements. Hier, Martine Aubry, lors d'un déplacement dans les Hauts-de-Seine où elle était venue soutenir deux de ses candidats - dont son ancien directeur de cabinet Jean-Marc Germain -, a fermement rappelé la règle qu'appliquera le PS : si un candidat du Front national risquait d'être élu, «nous appellerions à voter pour le candidat d'un parti républicain».

Une règle qui s'imposait déjà en cas de duel UMP-FN, quand aucun candidat de gauche n'est en mesure de se maintenir. Mais la première secrétaire du PS avait indiqué mardi qu'en cas de triangulaire PS-UMP-FN, le candidat socialiste ou écologiste soutenu par le PS allait «évidemment se maintenir», même s'il était arrivé en troisième position. Elle a donc nuancé hier sa position. Reste à apprécier le risque de voir élire ou non un candidat du FN dans ces situations de triangulaires, voire de quadrangulaires, toujours complexes, même si la règle des 12,5% des inscrits pour se maintenir rend ce dernier cas très exceptionnel.

De son côté, que ferait l’UMP dans ces différents cas de figure ? La réponse est nettement moins claire. D’autant que ce point est particulièrement sensible dans le débat qui commence à s’ouvrir autour de la recomposition de la droite.

«ni-ni». Le 18 mars, Nathalie Kosciusko-Morizet avait suscité le malaise dans le staff de campagne de Sarkozy et la col