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Fillon : «Il n'y a plus de leader naturel à l'UMP»

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Jean-François Copé, implicitement visé, lui répond en invitant l'UMP à ne «se mobiliser que pour les législatives».
François Fillon lors du meeting de Villepinte le 11 mars 2012. (Photo Charles Platiau. Reuters)
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publié le 23 mai 2012 à 15h53
(mis à jour le 23 mai 2012 à 16h16)

L'ancien Premier ministre François Fillon, candidat UMP pour les législatives dans une circonscription parisienne, estime dans un entretien au Figaro Magazine à paraître vendredi que, «depuis le départ de Nicolas Sarkozy, il n'y a plus à l'UMP de leader naturel».

«La France a besoin d'une droite républicaine qui donne de l'espoir et qui rassemble. Depuis le départ de Nicolas Sarkozy, il n'y a plus, à l'UMP, de leader naturel. Donc, il y aura une compétition. Mais la compétition ne signifie pas la division», déclare François Fillon dans les colonnes de l'hebdomadaire, dans une allusion à sa rivalité avec le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé.

François Fillon affirme aussi qu'il prendra «toute sa part, avec d'autres», à la «compétition» pour prendre les rênes de l'UMP.

Jean-François Copé a répondu implicitement à François Fillon en invitant «tous (ses) amis de l'UMP» à «la sagesse» et à ne «se mobiliser que pour les législatives».

«Vraiment j'invite tous mes amis, toutes générations confondues, toutes sensibilités confondues à l'UMP à suivre ce chemin de la sagesse qui consiste à ne se mobiliser que dans la perspective des élections législatives», a-t-il déclaré à quelques journalistes en marge d'un déplacement électoral dans le Bas-Rhin, sans citer le nom de l'ancien Premier ministre.

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