L'ancien Premier ministre François Fillon, candidat UMP pour les législatives dans une circonscription parisienne, estime dans un entretien au Figaro Magazine à paraître vendredi que, «depuis le départ de Nicolas Sarkozy, il n'y a plus à l'UMP de leader naturel».
«La France a besoin d'une droite républicaine qui donne de l'espoir et qui rassemble. Depuis le départ de Nicolas Sarkozy, il n'y a plus, à l'UMP, de leader naturel. Donc, il y aura une compétition. Mais la compétition ne signifie pas la division», déclare François Fillon dans les colonnes de l'hebdomadaire, dans une allusion à sa rivalité avec le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé.
François Fillon affirme aussi qu'il prendra «toute sa part, avec d'autres», à la «compétition» pour prendre les rênes de l'UMP.
Jean-François Copé a répondu implicitement à François Fillon en invitant «tous (ses) amis de l'UMP» à «la sagesse» et à ne «se mobiliser que pour les législatives».
«Vraiment j'invite tous mes amis, toutes générations confondues, toutes sensibilités confondues à l'UMP à suivre ce chemin de la sagesse qui consiste à ne se mobiliser que dans la perspective des élections législatives», a-t-il déclaré à quelques journalistes en marge d'un déplacement électoral dans le Bas-Rhin, sans citer le nom de l'ancien Premier ministre.
Un congrès à l'automne ?
Selon les statuts du parti, en cas de défaite du chef de l’Etat, l’UMP a quatre à six mois pour organiser