François Hollande a assuré mercredi qu’il était déterminé à «tout faire» pour convaincre la Grèce de rester dans la zone euro et pour convaincre les Européens de la nécessité de l’y garder, à l’issue d’un entretien bilatéral avec le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy.
«Je ferai tout ce que je peux faire dans la position qui est la mienne pour convaincre les Grecs de choisir de rester dans la zone euro en respectant les engagements qui ont été pris et tout faire aussi pour convaincre les Européens qui pourraient en douter de la nécessité de garder la Grèce dans la zone euro», a déclaré François Hollande devant la presse.
«Ce n'est pas un enjeu simplement pour les Grecs, c'est pas un enjeu simplement pour la zone euro, c'est un enjeu pour l'Europe et pour les conditions de la croissance dans la zone euro», a-t-il ajouté à quelques heures d'un sommet européen informel à Bruxelles.
«Cela peut paraître disproportionné mais s'il advenait qu'il y ait une crise en Grèce qui rebondisse avec les élections prévues le 17 juin, cela aurait nécessairement un impact sur les conditions de croissance en Europe et donc sur le reste du monde», a souligné le chef de l'Etat. «Je ne veux pas surestimer le sujet, je ne veux pas non plus le sous-estimer».
Interrogé sur les demandes du chef du parti socialiste grec (Pasok) Evangélos Vénizélos, qu’il a reçu mardi, en faveur d’une plus grande souplesse dans les obligations imposées à son pays, François Hollande a s