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Libération

Ségolène Royal charge la barque sur les inégalités

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La socialiste a la main trop lourde en dressant le bilan chiffré du sarkozysme.
Ségolène Royal (ici à Rennes le 4 avril 2012) est arrivé en tête à La Rochelle avec 32% des voix devant un dissident socialiste. (Photo Benoit Tessier. Reuters)
publié le 23 mai 2012 à 19h36

«Beaucoup de choses vont mal dans notre pays, les plans sociaux, le chômage - 1 000 chômeurs de plus par jour -, la réduction du pouvoir d’achat, les inégalités criantes - 10% des Français se sont enrichis, les plus grandes fortunes se sont enrichies, et tous les autres se sont appauvris.»

Ségolène Royal, dimanche, sur France 5

INTOX

La réalité n'est pas brillante, pourquoi ne pas la décrire de façon encore plus sombre. Dans ce classique du discours politique, c'est Ségolène Royal qui s'est illustrée dimanche dernier, lors de l'émission C politique sur France 5. Géraldine Muhlmann demandait à la présidente de Poitou-Charentes et candidate aux législatives si l'antisarkozysme allait rester un argument de communication de la gauche, après la présidentielle. «Si Nicolas Sarkozy avait tout bien fait, il aurait été réélu. Là, il n'a pas été réélu», répond alors Royal, avant de dresser un bilan accablant de l'action du président sortant : «On sait que beaucoup de choses vont mal dans notre pays, les plans sociaux, le chômage - 1 000 chômeurs de plus par jour -, la réduction du pouvoir d'achat, les inégalités criantes - 10% des Français se sont enrichis, les plus grandes fortunes se sont enrichies, et tous les autres se sont appauvris -, les dégâts à l'Education nationale… Bref, l'antisarkozysme n'a pas été nourri par les socialistes, par la gauche, mais par la mauvaise gouvernance de notre pays.»

DESINTOX

Dan