L'UMP doit consacrer «toute son énergie» aux législatives, intime Bernard Accoyer, le président (UMP) de l'Assemblée nationale, tandis que depuis Bordeaux, Alain Juppé appelle son parti à «l'unité pour gagner les législatives». Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, assure, lui, s'en tenir à la campagne «matin, midi et soir pour les législatives». Pourquoi tous ces appels à maintenir le rassemblement proclamé au lendemain de la défaite présidentielle par le bureau politique au grand complet? Les déclarations de François Fillon dans une interview au Figaro magazine à paraître samedi, et le ping-pong de jeudi matin, par radios interposées, entre Copé et Fillon font craindre un retour précipité de la compétition interne pour la présidence de l'UMP. Le député de Seine-et-Marne, candidat à sa réélection, Franck Riester, proche de Copé, appelle à «ne pas mélanger les calendriers à quelques semaines d'échéances électorales majeures».

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