Réenchâsser l'économie dans le social et le politique est une nécessité. La prise en compte de la finitude des ressources de la planète est un impératif de survie. Face à la crise, l'histoire a montré que le risque autoritaire est réel. La transformation écologique dans toutes ses dimensions comme projet d'émancipation ne peut qu'être démocratique, ou ne sera pas. Cette dimension est impérative dans le processus de transition nécessaire vers une autre économie, une autre civilisation, vers d'autres rapports sociaux.
Le renouvellement de la représentation, la parité, la diversité, le non-cumul des mandats sont des éléments clés pour repenser le lien des citoyennes et des citoyens à la politique. Nous sommes aujourd'hui devant une occasion historique d'appliquer enfin cette revendication démocratique. Il ne faut pas la rater. C'est là le premier pas de ce que devrait engager une force de transformation vers une VIe République.
La charte de déontologie signée le 17 mai au Conseil des ministres stipule : «Les membres du gouvernement consacrent tout leur temps à l'exercice de leurs fonctions ministérielles. Ils doivent, de ce fait, renoncer aux mandats exécutifs locaux qu'ils peuvent détenir.» Il y a désormais une étape décisive à franchir, du Conseil des ministres à la «politique autrement», du discours aux actes. Il s'agit d'en finir, enfin, avec l'incapacité à empêcher les situations de cumul (fonctions législatives nationales et mandat exécutif loca