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Ayrault et les syndicats : Copé dénonce une rencontre «à contre-temps»

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Le secrétaire général de l'UMP salue l'idée de cette rencontre, mais déplore que la compétitivité ne soit pas à l'ordre du jour.
Jean-François Copé au siège de l'UMP à Paris le 23 avril 2012. (Photo Gonzalo Fuentes. Reuters)
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publié le 29 mai 2012 à 9h21

Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, a jugé mardi sur RTL que l'ordre du jour des rencontres entre le gouvernement et les syndicats était «à contretemps» des enjeux de l'emploi.

Alors que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault entame mardi ses premières consultations avec les huit organisations syndicales et patronales représentatives, le député-maire de Meaux a commenté : «C'est une excellente chose, en revanche ce qui me préoccupe, c'est qu'on va parler de retour à la retraite à 60 ans, d'augmentation du Smic, mais pas de compétitivité».

«Il faut arrêter de se mentir, tout le monde sait très bien que le premier enjeu, c'est la création d'emplois et pour ça, il faut voir comment nos entreprises peuvent localiser leurs activités en France plutôt que de se délocaliser ailleurs. La question du coût du travail est majeure», selon Jean-François Copé.

«Si vous revenez à la retraite à 60 ans, vous augmentez les cotisations des employeurs, vous augmentez les cotisations des salariés, c'est double peine», a poursuivi l'ancien ministre du Budget. «Tout cela est un peu à contretemps par rapport aux enjeux», a-t-il dit.

Interrogé sur des plans sociaux qui auraient été cachés pendant la campagne présidentielle, il a répondu : «Ils n'étaient pas si cachés que cela, tous les derniers mois ont été l'occasion d'évoquer, hélas, la situation très tendue de nombreuses entreprises».

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