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Dans la 6e circonscription, Alliot-Marie veut sa revanche

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publié le 29 mai 2012 à 21h56

Une autre personnalité d'envergure nationale est en course dans les Pyrénées-Atlantiques. Avec un vif désir de revanche. Démissionnaire du gouvernement Fillon en 2011, Michèle Alliot-Marie, se représente aux législatives dans la 6e circonscription du département avec des ambitions clairement affichées. Premier objectif : «La reconquête». D ans une circonscription qui a placé François Hollande en tête (51,7%) à la présidentielle et où le PS sera représenté par Sylviane Alaux, qui se met sur sa route pour la troisième fois. La socialiste - qui au second tour en 2007 avait recueilli 41,63% des suffrages - rêve aujourd'hui de «transformer l'essai».

L'autre objectif de MAM renvoie à son retrait forcé du gouvernement. Une polémique sur son attitude vis-à-vis de l'ancien régime tunisien l'avait poussée à démissionner, alors qu'il «n'y avait rien à me reprocher», dit-elle encore aujourd'hui. Redevenue députée, dans une circonscription où elle est élue sans discontinuer depuis 1986, MAM a conservé sa fonction de vice-présidente de l'UMP et participé activement à la campagne de Nicolas Sarkozy, qui «l'a soutenue de manière impeccable». Mais elle n'a rien oublié : «En politique, convient-elle, il y a des règles du jeu parfois dures. Le jour où, en août 2010, on a parlé de moi comme possible Premier ministre, j'ai dit "les ennuis vont commencer", et c'est ce qui s'est passé. J'ai su après que les choses ont commencé aussi dans mon propr