[ Après de multiples rebondissements ]
, l'ex-député du Loir-et-Cher (1986-2002) et actuel député du Pas-de-Calais (depuis 2002), ne se lancera ni en Haute-Garonne, ni dans le Jura. Encore moins dans les Pyrénées-Atlantiques ou dans la Somme. C’est dans les Vosges, où il est né (à Mirecourt) et a fait une partie de ses études, que se présente finalement Jack Lang. A 72 ans, l’ancien ministre de la Culture de François Mitterrand aura fort à faire à Saint-Dié, dans une circonscription acquise à la droite depuis 2002.
L'enjeu
Reprendre à l'UMP cette députation ferait de Jack Lang le champion du parachutage. Mais s’il perd, il risque gros: disparaître à jamais de l'Assemblée nationale dont il rêve de devenir président. Il lui faut pourtant revenir sur le devant de la scène pour obtenir les faveurs du parti socialiste. A commencer par celles du désormais Premier ministre Jean-Marc Ayrault, qu’il a froissé en rejoignant en 2007 le sarkozyste Comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions. Ou en se faisant propulser émissaire spécial du Nicolas Sarkozy à Cuba et en Corée du Nord.
S’il échoue à poser son troisième parachute, après le Loir-et-Cher en 1986 et le Pas-de-Calais en 2002, Jack Lang ne serait plus qu’un «ancien». Un ancien ministre, un ancien député, un ancien maire et un ancien «éléphant» du parti socialiste, bien qu’il dispose encore de nombreux soutiens.
Le lieu
Le département des Vosges, rural, forestier, est historiquement dominé par la droite. Les députés UMP dominent les quatre circonscriptio