On est le 4 août 2013 et la France se réveille appauvrie de ses riches.
En longues cohortes envuitonnées, ceux-ci fuient cette ingrate terre socialo-communiste incapable de reconnaître leurs mérites et de réaliser que la vie est une fontaine à champagne où l’argent ruisselle du haut vers le bas, si tant est qu’on s'évite de canarder le sommet de la pyramide.
Réuni en séance spéciale, le Parlement échauffé par l’importance du moment et la canicule décennale, vient de confirmer la taxe à 75% sur les contribuables le plus riches. En résumé, ceux qui a minima gagnent 10 fois comme un ministre et 100 fois comme un smicard.
Au printemps 2012, dans les hautes sphères, personne ne prend très au sérieux cette promesse de campagne de Hollande, énoncé dans un embrouillamini assez croche-pattes.
Le CAC 40, le Medef et le Siècle réunis se disent qu’ils parviendront bien à torpiller cette mesure aussi confiscatoire que vexatoire pour les forces vives de la nation mondialisée.
Ils comptent sur le relais au sein du nouveau pouvoir de gens très au fait des réalités de la finance et de la concurrence généralisée des talents. Ils font confiance à des pointures comme Jean-Pierre Jouyet, Emmanuel Macron ou Matthieu Pigasse pour torpiller cette initiative délétère.
Les nouveaux immigrés de Coblence
Mais, sitôt le scrutin effectif, la multiplication des plans sociaux sonne comme un déni de démocratie et braque l’opinion publique contre ces patrons que Sarkozy appelait déjà voyous.
Les rumeurs de transfert de sièges socia