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Libération

DSK peut désormais parler à la presse de l'affaire du Carlton

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Dominique Strauss-Kahn le 28 septembre 2011 à Paris (Photo Gonzalo Fuentes. Reuters)
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publié le 30 mai 2012 à 19h22

L'ancien directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn a obtenu mercredi la levée de son interdiction d'évoquer l'affaire de proxénétisme dite du Carlton de Lille dans la presse, ses avocats voyant dans cette décision un «premier désaveu juridique».

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Douai (Nord) a «supprimé l'interdiction d'entrer en contact avec tout organe de presse» à propos de cette affaire, a annoncé le parquet général dans un communiqué.

«Nous sommes très satisfaits que cette atteinte aux libertés fondamentales soit réparée», s'est réjouie Me Frédérique Baulieu, qui défend l'ancien ministre socialiste avec Mes Henri Leclerc et Richard Malka.

M. Strauss-Kahn, mis en examen pour proxénétisme aggravé en bande organisée, s'était rendu en personne devant les magistrats de la chambre de l’instruction le 23 mai, où le parquet général avait requis la confirmation de son contrôle judiciaire.

Cette décision représente «un premier désaveu juridique et je pense qu'il y en aura d'autres sur le fond» du dossier, a déclaré Me Malka. Il a estimé que «l'on peut et que l'on va peu à peu en revenir à la raison dans ce dossier», «revenir à une analyse juridique stricte».

«J'espère que nous arriverons (...) à démontrer de la même manière que les interprétations qui sont faites ne sont pas les bonnes», a ajouté Me Baulieu.

Au lendemain de la mise en examen de DSK - intervenue le 26 mars - Me Henri Leclerc avait qualifié cette