Pour la première fois, les expatriés français avaient la possibilité de voter pour des députés les représentant. Une opportunité qui n'a rassemblé que 20,7% d'entre eux. Une mobilisation très faible, mais pas vraiment surprenante. «Prévisible, selon Stéphane Rozès, président de Conseils, analyses et perspectives (CAP). La participation des Français de l'étranger a toujours été d'un quart plus faible que celle des Français de France.» Ils étaient 40% de votants à l'étranger à s'être déplacés lors du 2e tour de la présidentielle, le 6 mai. Elections d'un nouveau format, désintérêt pour la politique française ou encore hétérogénéité des Français à l'étranger?
1/ Un scrutin complexe
Affiches et professions de foi non disponibles, meetings et campagnes limités... En plus des difficultés d'accès à l'information avant le scrutin, ses dates et ses modalités ont jeté le trouble. Le premier tour a duré pas moins d'une semaine: du 23 au 29 mai sur internet, puis samedi 2 juin dans les ambassades du continent américain et dimanche 3, dans les autres.
Un décalage nécessaire, revendique Eric Bosc, adjoint au porte-parole du ministère des Affaires étrangères, e