L'ancien ministre et ancien président de la fédération UMP des Hauts-de-Seine Patrick Devedjian assiste avec les années à l'effritement du sarkozysme dans ce qui fût le fief de l'ancien président de la République.
L’enjeu
Le huitième mandat de Patrick Devedjian comme député de la circonscription est tout sauf garanti. Sa défaite marquerait une étape de plus dans la fin du règne des sarkozystes et de leurs alliés dans leur bastion des Hauts-de-Seine, où le score décevant de Nicolas Sarkozy (50,52%, contre 55,67 % en 2007) donne l’espoir au PS de conquérir une partie du département.
Devedjian est l'une des figures emblématiques de la droite dans les Hauts-de-Seine, comme le couple Balkany ou Roger Karoutchi. Député depuis 1986, président du Conseil général d'Ile-de-France, ancien président de l'EPAD (l'établissement public d'aménagement de la Défense), ancien maire d'Antony, Patrick Devedjian a été peu à peu mis au banc de l'UMP local, avec l'affaire de l'EPAD (quand Nicolas Sarkozy a voulu le remplacer par son fils Jean), et en n'étant pas réélu à la tête de la fédération UMP des Hauts-de-Seine, défaite qu'il impute au président sortant.
Le lieu
La 13ème circonscription des Hauts-de-Seine compte 134 879 habitants. Elle comprend les villes d’Antony, Bourg-la-Reine, Châtenay-Malabry et Sceaux. Sur ces quatre communes, seule Sceaux a voté en majorité pour N