Marine Le Pen a qualifié mardi sur France Info de «scandale» le fait de ne pas être reçue à l'Elysée, comme le sont les représentants des principaux partis politiques, en prévision notamment du G20 au Mexique.
«M. Hollande fait exactement comme son prédécesseur, c'est un véritable scandale», a lancé la présidente du Front national.
Soulignant qu'elle souhaitait «bien sûr» être reçue par le président François Hollande, Marine Le Pen a estimé qu'il s'agissait là de «la moindre des choses, je représente 20% des électeurs français» et la «troisième force politique du pays».
Cette «concertation» du président Hollande se tient avec l'ensemble des formations politiques représentées au Parlement, ce qui exclut le Front national qui n'a ni député, ni sénateur, bien que représenté au Parlement européen.
Marine Le Pen s’en est prise d’autre part très vivement à Jean-Luc Mélenchon, du Front de gauche, qu’elle affronte dans la onzième circonscription du Pas-de-Calais, à Hénin-Beaumont.
«Pauvre chochotte, a-t-elle raillé. Il va pleurnicher au tribunal parce qu'on est méchant avec lui. Il n'y a qu'un malheur, c'est qu'il va perdre son procès parce que ce tract est parfaitement légal».
Marine Le Pen a affirmé mercredi dernier qu'elle assumait «totalement» la diffusion par ses équipes d'un tract anonyme avec la mention «Votons Mélenchon» en français et en arabe, un faux «grossier» selon le leader du