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Libération
Récit

La tête de l’exécutif à l’assaut de la grande couronne de Paris

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Législatives. François Hollande était dans l’Oise, et Jean-Marc Ayrault en Seine-et-Marne, hier, pour réaffirmer l’égalité entre les territoires.
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, passe les portes du RER, le 7 juin 2012, à Paris. (Photo Sébastien Calvet pour Libération)
publié le 7 juin 2012 à 22h26

C’est au minimum un message politique clair, à deux jours du premier tour des législatives. Hier, le couple de l’exécutif était sur le terrain. Chacun de son côté, l’un dans l’Oise et l’autre en Seine-et-Marne. Comme la vitrine de ces zones périurbaines qui sont au cœur de toutes les analyses électorales depuis la présidentielle. Où se concentre un tiers de la population française, majoritairement des employés et des ouvriers, qui ont voté plus à droite que le reste du pays et offert au FN des scores très élevés.

Il n'y a plus de président normal qui vaille. Il y a surtout le François Hollande, animal politique affûté, qui bat campagne à la recherche d'une majorité «large, solide et cohérente», selon ses propres mots. Le chef de l'Etat avait choisi, hier, de visiter l'école maternelle et primaire du petit village de Dieudonne, dans l'Oise. Rien dans ce dispositif n'avait été laissé au hasard. L'Oise ? «Ses souffrances, les inquiétudes sur le plan économique, l'accès au service public pas toujours garanti», a égrené Hollande à l'occasion d'une petite conférence de presse. Un conseiller livre l'explication de texte : «On voulait insister sur le thème de l'égalité des chances dans les territoires. Cela avait été dit dans la campagne, mais un peu oublié.» Pourquoi cette école ? Elle devait fermer une de ses quatre classes, à la rentrée 2012. L'occasion était trop belle pour rompre avec le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

D'une pierre deux coups, Hollande