Les écologistes ont beaucoup misé sur les législatives. L’accord électoral et programmatique conclu dans la douleur avec le PS, en novembre, a en partie asphyxié la candidature d’Eva Joly à la présidentielle ? C’est l’heure du retour sur investissement.
Les candidats Europe Ecologie-les Verts (EE-LV) sont certes présents dans 410 circonscriptions en autonome. Mais c'est dans les 63 circonscriptions accordées par le PS où leurs candidat(e)s se présentent sous l'étiquette de l'union de la majorité présidentielle, qu'ils vont récolter des élus. Objectif : passer de trois députés sortants (Noël Mamère, François de Rugy et Annie Poursinoff) à un vrai groupe parlementaire écologiste à l'Assemblée nationale, une première dans l'histoire de la Ve République. Outre les figures parisiennes - Cécile Duflot qui, sitôt élue, laissera son siège à sa suppléante, la sortante socialiste Danièle Hofmann-Rispal, et Denis Baupin l'ancien «monsieur antivoiture» de Bertrand Delanoë -, de nouveaux visages devraient émerger. Parmi eux : Brigitte Allain, ancienne porte-parole de la confédération paysanne (Dordogne) ; François Simon, ex-Motivé(e)s (Midi-Pyrénées) ; le sociologue Slimane Tir (Roubaix) ; la jolyste Agathe Renoué (Ille-et-Vilaine); Barbara Pompili (Amiens) ; l'ex-PS Lucille Schmid (Hauts-de-Seine). «Le truc, c'est qu'on a négocié l'accord sur la base de la valeur d'Europe Ecologie aux élections européennes (16,28%) et aux régionales (12%) », se félicite Dany