Menu
Libération
DE NOTRE ENVOYée spéciale

«Ah, une bise du président des bisous...»

Article réservé aux abonnés
Sous un rituel désormais établi (la pluie), François Hollande a voté ce dimanche à Tulle. Après un samedi largement consacré à la dramatique actualité afghane.
François Hollande à la sortie du bureau de vote à tulle le 10 juin 2012. (Photo Marc Chaumeil. frenchpolitics.com pour Libération)
publié le 10 juin 2012 à 13h10
(mis à jour le 10 juin 2012 à 14h47)

Il y a ce qui change et ce qui ne change pas. François Hollande désormais président est revenu ce week-end en Corrèze pour une visite de 24 heures au rythme de traditions établies depuis trente ans. Mais chamboulée par la mort de quatre soldats français en Afghanistan –surtout- et ses nouvelles fonctions – pas mal aussi. Arrivé sous une pluie battante (ce qui constitue un nouveau rite depuis son investiture…), le chef de l’Etat a été accueilli par quelques applaudissements en fin de matinée au bureau de vote Marie Laurent.

Après quelques apartés avec des fans tullistes, Hollande, venu sans sa compagne Valérie Trierweiler, a pris des bulletins de vote dont aucun ne portait son nom. Pour la première fois depuis 1981. Il y a cinq ans, il avait été réélu député avec 60,25% des voix. Cette année, c’est l'ex vice-présidente du Conseil général, Sophie Dessus, qui devrait lui succéder.

«Numéro 385, M. François Hollande», énonce le scrutateur. Le chef de l'Etat se fige de longues secondes avant de glisser son enveloppe dans l'urne. Mais une fois les poignées de mains terminées dans le bureau – «Ah, une bise du président des bisous», s'exclame une dame – point de tournée des bureaux de vote, comme il le faisait d'ordinaire avec l'application d'un néo-candidat.

En tant que Président, «ce ne serait pas compris», concède Hollande, qui a promis à ma