Tout s'était pourtant bien passé... Hier, à moins 24 heures du dépôt des candidatures pour le second tour des élections législatives, les dirigeants du PS, d'Europe Ecologie - Les Verts (EE-LV) et du PCF de Seine-Saint-Denis avait signé un accord de «désistement républicain».
[ La lettre de l'accord entre PS, EE-LV et le PCF ]
Dans des duels gauche-gauche, chaque parti acceptait ainsi de retirer son candidat arrivé second. Tout le monde est rentré sagement se coucher... Sauf un. Patrick Braouezec, député sortant ex-PCF de la 2e circonscription de Seine-Saint-Denis et arrivé, à la surprise générale dimanche soir, derrière le candidat PS, Mathieu Hanotin (31,17% contre 36,51%).
Après avoir réuni hier soir ses partisans en assemblée générale dans son fief de Saint-Denis, cet ancien communiste unitaire (associé aujourd'hui à la Fédération pour une alternative sociale et écologique dont fait partie Clémentine Autain) a décidé ce matin qu'il maintenait sa candidature pour le second tour. «Je suis député de terrain. Il faut écouter les gens», défend Braouezec. «Il a toujours couru après des strapontins, raille-t-on dans l'entourage du patron PS du département, Claude Bartolone. C'est le choix d'un élu en fin de carrière, au nom de son ambition personnelle.»
Communiqué du PCF à venir...
Ce non-désistement pourrait-il faire tomber tout l'accord? «Le risque est potentiel, mais je ne le souhaite pas, répond Hervé Bramy, secrétaire fédér