Scène de ménage au sommet de l'Etat sur fond d'élections législatives. En 140 signes, la longueur d'un tweet, Valérie Trierweiler, la compagne du président de la République, a déclenché une tempête médiatico-politique. Ce matin, François Hollande a apporté son soutien officiel à Ségolène Royal, mise en ballottage sévère par Olivier Falorni, dissident PS dans la 1re circonscription de Charente-Maritime. Sur son compte Twitter, Valérie Trierweiler a envoyé de son côté un message de soutien à ...Olivier Falorni: «Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé.»
Valérie Trierweiler a confirmé à l'AFP être l'auteure de ce message. A l'Elysée et à Matignon, plusieurs sources avaient d'abord crié au piratage. Ou essayaient de voir une ironie dans son énoncé. «On partirait vraiment dans autre chose si ce n'était pas un faux», réagissait-on en triple off à Matignon.
Dans le camp Falorni, on rappelait que Valérie Trierweiler avait déjà assuré le dissident de son soutien cet été. «Il est très touché de ce soutien amical», a déclaré sa compagne qui a répondu à son téléphone. Olivier Falorni s'est dit un peu plus tard «très touché»: «C'est un message d'amitié personnel.»
«François me fait totalement confiance. Sauf sur mes tweets !»
Voilà donc François Hollande au milieu d'un imbroglio politico-personnel. La dernière apparition publique de Valérie Trierweiler date de samedi dernier à Tulle lors de la cérémonie d'hommag