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Libération
décryptage

Le PS, champion de la dissidence

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Le match Ségolène Royal-Olivier Falorni à la Rochelle qui met le PS sous pression n'est qu'un des nombreux exemples de dissidences difficiles à gérer pour le parti.
Ségolène Royal le 10 juin 2012 à La Rochelle, passant devant une affiche de son adversaire, le dissident socialiste Olivier Falorni. (Photo Xavier Leoty. AFP)
publié le 12 juin 2012 à 15h05
(mis à jour le 12 juin 2012 à 15h14)

Pour un chef de parti, le cauchemar de la dissidence ne s'arrête pas au soir du premier tour. Au PS, par exemple, où une cinquantaine de candidats avaient décidé de passer outre les investitures officielles, plusieurs de ces désobéissants sont en situation de se maintenir au deuxième tour, et parfois même de l'emporter. Bien souvent au détriment du candidat disposant du label majorité présidentielle. Un véritable casse-tête pour la direction du PS, entre les appels au retrait lancés par la première secrétaire Martine Aubry et les déclarations bravaches de certains candidats rebelles. Voire les soutiens intempestifs, comme celui de la compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, à l'opposant à Ségolène Royal, Olivier Falorni. Avec deux dates limites: ce soir 18h pour le dépôt des candidatures en préfecture et demain midi pour le dépôt des bulletins de vote.

Dans la 1ère circonscription de l’Aisne, la situation de René Dosière (photo Reuters), médiatique député apparenté PS sortant, connu pour son ausculation des comptes de l’Elysée, reste incertaine. Candidat sans l’investiture du PS, comme c'était déjà le cas en 2007, le parlementaire a notamment concouru face à Fawaz Karimet, le candidat de la