Ségolène Royal (PS) a assuré mardi qu'elle n'arrêterait pas la politique si elle était battue aux législatives à La Rochelle, élection dans laquelle elle se prévaut «bien évidemment» du soutien de François Hollande.
Comme on lui demandait sur BFMTV-RMC si elle arrêterait en cas de défaite le 17 juin, la présidente de Poitou-Charentes a répondu «non». Elle avait affirmé auparavant que le président François Hollande l'avait appelée «bien évidemment» et la soutenait «bien évidemment», ce qui est «tout à fait normal».
«François Hollande a dit très clairement que j'étais l'unique candidate qui pouvait se prévaloir de son soutien et représenter la majorité présidentielle, mais surtout il a fait savoir, ainsi que son Premier ministre, qu'on ne pouvait pas se maintenir en candidat dissident surtout en recevant le soutien de l'UMP et des voix sarkozystes», a-t-elle argumenté.
«Ce n'est pas seulement moi qui suis attaquée, c'est aussi une façon pour la droite de fragiliser le pouvoir en place». «C'est la raison pour laquelle ce maintien n'est pas moral politiquement», a-t-elle dit à propos d'Olivier Falorni.
Le président de la République l'a-t-il appelée ? «Oui, bien sûr, nous nous sommes parlés longuement, bien évidemment», a-t-elle répondu à propos de celui qui fut aussi son compagnon de trente ans et est le père de ses quatre enfants. Lui a-t-il envoyé un message ? «Bien évidemment, ce message vous pouvez l'avo