Après le couple, le trio dysfonctionnel à la tête de l'Etat. «Son ex déteste la présente. Et la présente déteste son ex. On ne peut pas faire plus président normal», plaisantait hier un dirigeant socialiste. C'est le paradoxe de François Hollande : de nature pudique, il évolue au milieu d'un triangle politico-personnel en permanence au bord de la crise de nerfs. Dont le tweet aux allures de raptus de sa compagne soutenant le tombeur potentiel de son ex n'est que la dernière manifestation publique.
«Calvaire». La première tombe via une dépêche AFP au soir de la législative ratée, dans la foulée de l'échec à la présidentielle de Royal en 2007 : «J'ai demandé à François de quitter le domicile…» Après trente ans de vie commune, d'ascension politique conjointe et quatre enfants, le couple se sépare officiellement. En fait, François Hollande est déjà parti. Cette annonce parasite la soirée électorale et les Français ont la désagréable impression d'avoir été pris en otage par les problèmes de couple de l'ex-candidate et du premier secrétaire du PS. «J'ai vécu un calvaire», confiait cet automne Royal à Libération à propos de la solitude qu'elle avait éprouvée pendant cette campagne où Hollande ne fera qu'un seul meeting à Rennes, en mars, en duo avec elle.
A l'époque, le trio existe déjà dans le privé, mais Valérie Trierweiler en est la passagère clandestine. Au fil des années, leur histoire apparaît. Au printemps 2008, invitée de M