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Triangulaires : des soucis et des hommes

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Maintiens, retraits et désistements ne sont pas toujours en accord avec les consignes des partis. En tout, une trentaine de circonscriptions verront s’affronter dimanche trois candidats.
publié le 12 juin 2012 à 22h26

Ils seront 1 105 hommes et femmes à avoir déposé hier leur candidature dans les 541 circonscriptions (sur 577) dont le député n’a pas été élu au premier tour. Après le retrait de 12 candidats qui auraient pu se maintenir en triangulaires, et 12 «désistements républicains» (11 à gauche, 1 à droite), ce second tour verra donc 494 duels (gauche-droite pour l’essentiel), 12 candidatures uniques, et 35 triangulaires.

Sur ces triangulaires, 29 concernent un candidat du Front national. Il y a eu deux exceptions à la règle de maintien systématique fixée par Marine Le Pen. La première concerne la 2e circonscription des Pyrénées-Orientales, où la candidate FN, Irina Kortanek, était arrivée en troisième position avec 23,59% des voix, derrière la socialiste Toussainte Calabrèse (32,14%) et l'UMP Fernand Siré (27,70%). Louis Aliot, vice-président du FN et compagnon de Marine Le Pen, a appelé hier à voter pour ce dernier. Il n'y a eu aucun accord avec l'UMP, assure Aliot, lui-même candidat dans la 1re circonscription des Pyrénées-Orientales et qui veut «prendre date pour l'avenir».

Autre retrait, celui de la candidate FN Martine Furioli-Beaunier dans la 5e du Vaucluse en faveur de l'UMP Julien Aubert, qui a été «fermement condamné» par Marine Le Pen. Dans la circonscription voisine, la socialiste Catherine Arkilovitch s'est maintenue dans la triangulaire avec Marion Maréchal-Le Pen, enfreignant les consignes du PS.

Accord.