Halte au défilé de La Rochelle. La journée de mercredi promettait d'être aussi forte en agitation médiatique que la veille dans la circonscription de Ségolène Royal. Devenue par la grâce d'un tweet de Valérie Trierweiler mardi matin l'épicentre d'une drôle de guerre parlementaro-psychologique au grand dam des électeurs du cru.

Après le soutien écrit de François Hollande puis oral de Jean-Marc Ayrault et la visite de Martine Aubry et Cécile Duflot, venues bras dessus-bras dessous soutenir l’ex-candidate présidentielle face au dissident socialiste Olivier Falorni, les offres de services se sont accumulées sur le portable de Ségolène Royal.

Mardi soir, une visite a été annoncée –avec communiqué officiel aux couleurs du PS contenant tous les horaires nécessaires pour immortaliser la chose– de Najat Vallaud-Belkacem, ministre du Droit des femmes et porte-parole du gouvernement. Mais surtout ancienne porte-parole de Ségolène Royal pendant la présidentielle de 2007. La présence de Delphine Batho, ministre déléguée à la Justice et autre royaliste de la première heure, était également évoquée en filigrane à un meeting mercredi soir, dans le centre de La Rochelle.

Mais aucune des deux ne feront finalement le voyage. «Ce n'est pas un plus, c'est un moins. A partir du moment où le Premier ministre réaffirme son soutien, il ne faut plus de min