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Revue de presse

«Couac», «bourre-pif» : la presse juge durement le tweet de Trierweiler

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Pour les éditorialistes, le soutien affiché de la compagne du président à l'adversaire de Ségolène Royal relance le débat sur la place de la vie privée du président.
Capture d'écran de la page d'accueil du site Twitter (Photo Loic Venance. AFP)
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publié le 13 juin 2012 à 8h15

Le soutien de Valérie Trierweiler à l'adversaire socialiste dissident de Ségolène Royal à La Rochelle est considéré par les éditorialistes de la presse mercredi comme un «règlement de comptes» entre femmes et le «premier couac de la présidence normale» de François Hollande.

«Avec Cécilia, puis Carla Sarkozy, on avait connu l'Élysée bling-bling. Avec Valérie Trierweiler, voilà l'Élysée bourre-pif», écrit Patrick Fluckiger dans L'Alsace. Selon lui, la passe d'armes entre la nouvelle compagne du président et sa devancière «détruit, en quelques lignes, des mois d'efforts de François Hollande pour apparaître fort, serein et rassurant».

Pour Bruno Bécard de La Nouvelle République du Centre-Ouest, ce tweet n'est pas «le léger gazouillis frais et innocent d'un moineau au printemps. C'est un Scud adressé par Valérie Trierweiler à Ségolène Royal».

Un Scud qui a des «allures de règlements de comptes», ajoute Daniel Ruiz dans La Montagne, et qui est «l'illustration du niveau zéro de la politique et cause grand tort à celui qui aspire à la simplicité».

Patrice Chabanet du Journal de la Haute-Marne estime que l