On est le 8 mai 2013 et, en cette journée de la Femme, la porte-parole du gouvernement annonce que la compagne du chef de l'Etat met la clé sous la porte de son bureau élyséen, remercie son petit personnel et rouvre son compte Twitter.
Valérie Trierweiler s’abstiendra désormais d’apparaître au bras de son concubin dans toutes les occasions où il sera dans l’exercice de ses fonctions.
Cachant un léger malaise derrière son éternel sourire radioactif, Najat Vallaud-Belkacem, également ministre des droits des Femmes, présente cette décision comme un progrès majeur en matière de parité républicaine, d’indépendance économique de l’ex-deuxième sexe et de stricte séparation vie privée-vie publique.
Vallaud-Belkacem espère surtout clore une polémique qui dure depuis les législatives 2012. Il s’agit de détourner l’attention des gazettes de cette pantalonnade qui perturbe l’action gouvernementale. Et surtout d’apaiser les fureurs croisées du trio infernal.
Le 17 juin 2012, la défaite de Ségolène Royal a ouvert la boîte de Pandore et la boîte à gifles. A nouveau éconduite, sacrément humiliée, déchue de toute visibilité nationale, la Picto-Charentaise, qui avait pourtant fait le métier avec une magnanimité tombée de la lune, commence par se replier sur sa région qu’elle s'était bien gardée d’abandonner.
Elle laisse passer l'été où les tabloïds la pistent au bras de jeunes talents aux visages floutés parmi lesquels certains voudraient reconnaître un économiste lancé (Thomas Pi