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«Problème de réserve», «sentiment privé» : Trierweiler divise

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La classe politique réagit en nombre ce mercredi au soutien affiché de la première dame à Olivier Falorni, face à Ségolène Royal.
Valérie Trierweiler le 20 mai 2012 à Chicago (Photo Olivier Douliery. AFP)
par
publié le 13 juin 2012 à 11h07
(mis à jour le 13 juin 2012 à 13h03)

La première secrétaire du PS,

Martine Aubry

, a qualifié mercredi d'«

écume

» l’affaire du tweet d’encouragement de Valérie Trierweiler au rival dissident de Ségolène Royal, assurant vouloir parler des sujets «

qui sont la priorité des Français

».

Ségolène Royal «est une grande présidente de région, elle est la candidate avec le soutien de François Hollande. Tout le reste n'est que l'écume des choses», a déclaré Martine Aubry lors d'un déplacement à Montmorency pour soutenir la candidate du PS dans la septième circonscription du Val-d'Oise, Charlotte Brun.

Le Premier ministre

Jean-Marc Ayrault

a estimé mercredi que la compagne de François Hollande devait apprendre à garder «

un rôle discret

», ajoutant que chacun devait «

être à sa place

», au lendemain du soutien affiché par Valérie Trierweiler au dissident PS Oliver Falorni.

Comme on lui demandait, sur le plateau de Questions d'info LCP/Le Monde/AFP/France Info, si la Première dame devait «apprendre à rester sur sa réserve», Jean-Marc Ayrault a répondu : «Oui, je crois». «Je pense que c'est un rôle discret qui doit être le sien, et qui n'est pas facile à trouver. (...) Chacun doit être à sa place», a-t-il ajouté.

La ministre des Affaires sociales

Marisol Touraine

a estimé mercredi que le tweet envoyé par Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, relevait d'«

un positionnement privé», «un sentiment privé<