Aen croire un sondage Ifop (1) rendu public hier, Ségolène Royal serait largement battue, dimanche, dans la 1re circonscription de Charente-Maritime, avec 42% des suffrages contre 58% au dissident socialiste Olivier Falorni. L'ex-candidate à la présidentielle a accepté de répondre à Libération sur cette prévision, mais aussi sur le tweet de Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, qui a apporté son soutien à Falorni.
Comment avez-vous réagi à ce sondage ?
C’est un choc car je ne pensais pas que la droite se reporterait aussi massivement sur mon concurrent, dissident de gauche ayant le soutien de la droite, de l’extrême droite et de certaines vieilles complicités d’appareil. Mais je ne m’avoue jamais vaincue. Il m’appartient, jusqu’à dimanche, de dénoncer cette escroquerie politique et de ramener vers moi tous ceux qui ont voté pour François Hollande à la présidentielle et tous les abstentionnistes. Beaucoup d’électeurs de gauche, je l’espère, ne voudront pas participer à cette opération de déshonneur politique. Il faut ouvrir les yeux des électeurs. Tous ceux qui ne veulent pas que leurs voix soient mélangées et instrumentalisées par l’UMP et le FN doivent venir vers l’unique candidate de toute la gauche.
Que pensez-vous du tweet de Valérie Trierweiler ?
Face à la violence du coup, je n’ai pas voulu réagir à chaud, car je mène un combat politique difficile et je me dois de tenir bon. En tant que femme politique, je demande à être respectée tout comme doit être respecté le soutien politique que m’apporte le président de la Républiq